Concernant l’éducation privée francophone au Liban, les écoles privées font face à des défis majeurs reflétés par les indicateurs suivants :
o Erosion des effectifs d’élèves dans l’écrasante majorité des établissements
o Augmentation du taux de défaillance sur scolarité du fait de l’appauvrissement générale
o Perte de nombreux professeurs qualifiés
o Part de certaines dépenses indexées aux USD (environ 15% voir plus pour les écoles homologuées) historiquement marginale mais qui occupe désormais proportion importante
o Déficit quasi systématique des budgets d’exploitation, etc.
Au regard du contexte macro-économique, un financement alternatif sera requis, au moins pendant 3 à 4 car les écoles ne pourront simplement pas s’autofinancer. Afin d’assurer leur pérennité à long terme, cette période devra être mise à profit pour adapter le modèle économique de ces écoles à la nouvelle donne. Cela implique une revue de leur gouvernance, des mutualisations potentielles et l’atteinte d’indicateurs de gestion conformes aux bonnes pratiques (élèves par adulte, élèves par section, heures prestées par professeur, etc.)
N.B : Vous pouvez aussi vous référer au rapport de l’étude sur le site de l’Institut Français